La première particularité de ce test d’aptitude aux études de gestion et au management des entreprises est son éventuel résultat négatif. En effet, un candidat malchanceux, qui donnerait de mauvaises réponses à toutes les questions, obtiendrait un score de – 150. A l’inverse, une bonne réponse à l’ensemble des questions permet d’atteindre le score maximal de 600. Le test propose de répondre à 90 questions, réparties en six sous-parties. Pour chaque question, le candidat a le choix entre cinq réponses possibles. Chaque bonne réponse permet de gagner quatre points, mais chaque réponse fausse entraîne une pénalité. Dans ce cas, le candidat perd un point, ce qui pourrait lui valoir, s’il persistait dans l’erreur, un score négatif. S’il n’est pas sûr de lui, il vaut mieux qu’il ne réponde rien, l’absence de réponse se traduisant de façon neutre. Les six sous-tests sont organisés en trois domaines principaux: le raisonnement logique, les aptitudes verbales et la résolution de problèmes.
Le calcul du score final
Les critères de calcul retenus appartiennent en propre à ce test. Les candidats répondant de façon correcte aux questions de chaque domaine obtiennent un score de 60. Ce score maximal est identique pour chacun des trois domaines. Le calcul du score final se fait de la manière suivante. Pour obtenir le score obtenu dans chaque domaine, on calcule d’abord la moyenne des résultats obtenus dans les deux sous-parties qui constituent chaque domaine. Les examinateurs additionnent ensuite les scores obtenus par les candidats dans chacun des trois domaines. Puis ils en calculent la moyenne, qui est elle-même multipliée par 10.
Des résultats variables
Les établissements qui commandent ce test d’aptitude ont la faculté de l’adapter à leurs besoins propres. S’ils estiment que les résultats de tel domaine ou de telle sous-partie sont plus révélateurs des compétences spécifiques qu’ils recherchent, ils peuvent leur conférer plus d’importance dans l’évaluation des candidats. Chaque établissement peut aussi, pour des raisons de clarté, transposer le score en une classique notation sur 20. Les candidats, accoutumés, par tout leur parcours scolaire, à cette forme d’évaluation, trouveront ainsi leurs résultats plus lisibles. C’est du moins le but recherché par les établissements qui recourent à ce système de pondération. Il rend bien sûr difficile, pour ne pas dire impossible, l’établissement d’une moyenne globale pour ce test. Aussi l’organisateur du Tage Mage a-t-il pris la décision de ne publier aucune moyenne de ce genre.
Quel score faut-il obtenir?
Tout dépend de l’ambition et des objectifs du candidat. Dans l’ensemble, un score de 300 points, ou à peine inférieur, peut être suffisant pour accéder à des écoles de commerce d’un niveau moyen. Si le candidat gagne encore 50 points, il peut espérer intégrer des établissements plus cotés. Mais s’il veut entrer dans une école plus réputée, il faudra alors qu’il atteigne un score avoisinant 400 points. Obtenir un score supérieur à 450 points révèle des compétences au-dessus de la moyenne et permet d’accéder à l’ensemble des établissements. De toute façon, ce score ne sera qu’un des critères pris en considération pour sélectionner le candidat.